petits pas, obstinations diverses
ne table de bois plein fera bien ses trois tonnes je l'emporterai obstinément l’assoirai au centre de mes rêves révolus elle se mire tout le temps dans le buffet brillant réfléchit sur le plan de travail formica en partance pour l'avenir des mantras tout...
'ai regardé le président à la télé nous annoncer qu'il nous cloîtrait pour notre bien. Ca ne passait pas. Comme d'habitude. Non, encore pire. Quelque chose dans l'air fait que tout paraissait faux et concerté dans son allocution. Un orchestre sémantique...
ans les rues saoules du bruit de l'errance vent viens, racle les bancs, chavire les feuilles, taillade les corps dans les rues innervées sens l'ozone, flaire la peur, respire la fin je suis la colère et je suis les pleurs je suis l'alcool et je suis la...
n auteur travaille. Il est inspiré, il a le feu sacré au bout des doigts, d'accord. Mais il travaille, aussi. Il pousse des mots, des paragraphes, des chapitres. Autant de détecteurs de mines qui feront, peut-être, surgir l'or. Ca n'a pas été le cas,...
n ces temps-là la communauté cerclait nos vies une fenêtre nouvelle vint refléter le monde une pièce dans la boite et s'éclairaient les confins nous nous mirions dans ses images les soirées viraient rituel de pauvres convoqués les voisins pour suivre...
ù nous conduit cette politique vidée de sa substance, qui mute vers le dérisoire et régresse vers la force pour s'imposer ? Quels facteurs la modèlent et la dirigent. ? Questions qui n'apparaissent jamais, ou presque, dans les médias officiels subventionnés...
"C'est pour ça qu'au fond il existe cette espèce de tension entre l'idée démocratique et ces gouvernements qui s'appellent des démocraties, alors qu'ils sont l'achèvement d'un procès historique pour établir la soumission de la démocratie." Entretien -...
ourbé au sol pour un bout de tendresse menteur jusqu'à la résignation ignoré de toute étincelle diabolique permanent de la médiocrité clôturée j'ai massacré la moindre bout de moi-même d'envergure j'ai piétiné des offrandes et ourlé de larmes les cils...
'objet de ce livre-entretien* avec Frédéric Lordon est de définir ce que beaucoup de français, sans se le dire clairement, ou très lucidement, considèrent comme une entrave, sinon un adversaire, l'institution, et le rapport que nous pouvons entretenir...
es cachous et des vaches peut-être d'une rime attardée le poème, quelques mots retirés du néant tout juste un soupir prolongé elles soupirent, les vaches quand les trains s'en sont allés d'ailleurs, les trains eux-mêmes... il faudrait un scanner excessivement...