petits pas, obstinations diverses
musk Lone invente le sac surréel 2.0 super-max capacité d’ensacher les baleines décimées en zone océane classée le conteneur recycleur de consommateurs abonde les ventes virtuelles du cloud exponentiel Wam-Lart la poésie dissout tout contrôle programmé...
ous ça veut dire nous les arbres plantés dans le sol dur sur la place aujourd'hui nue nous dans la ville des hommes ils disent nous les hommes ils nous envient nos troncs élancés nos feuilles aux couleurs de saison nos racines qui se serrent les unes...
Durant cette demi-heure, je commente Si la guerre ne meurt et élargit sur la poésie... http://www.radiofmplus.org/jardin-disis-19-janvier-alain-lasverne-si-la-guerre-ne-meurt/?fbclid=IwAR3WsjXIrDcOnpRt9eMnoDwnmBEGjlxPnyGmK5CSTjwl27_QOpCH4JzpJfQ
es mots viennent d'ailleurs les mots viennent de nous de nous pourrait-on dire de chacun de nos restes de nos fantômes saignant sur l'horizon décoloré de l'histoire fatale de chacun cloué sur la multitude de ces millions d'années d'efflorescence du paradigme...
a loi divine s’abîme dans la foi alléluia crient les croyants couverts l’homme de loi appartient à deux lois l’impérative passion l’inflexible raison entre soleil et lune entre lune et soleil l’homme voudrait bien tracer une carte et une boussole la terre...
uvre le livre-loi le livre-loi jamais ne meurt se dépose le livre-loi s’impose le livre-loi il faut inventer les hommes du livre-loi il faut enfanter les hommes du livre-loi le livre-loi hésite sur les traces de son existence le livre-loi ne touche ni...
es routes peuvent aller tout droit jusqu’où on leur dit de se perdre les murs peuvent s’effondrer tout droit jusqu’où on leur dit de se taire les poètes peuvent écrire tout droit jusqu’où les lois peuvent justifier tout droit jusqu’où on leur dit d’ignorer...
ain d'un ministre pays émergent ondulant j'ai serré longtemps longtemps j'ai broyé les phalanges et les os main ouverte j'ai regardé ministre disparu poussière de coton gris poussière
e pleure aujourd’hui quel temps ma mémoire ramène-t-elle le lierre enserrant le passé tresse une réponse peut-être aujourd’hui je pleure près d’une fontaine tarie tant de visages avalés par la terre dernière tant de mains tremblantes au bord du souffle...
e nouvel an est sorti de la baignoire parfumé de quelque saint inédit chaque fois il ramène sa grosse caisse et ses rires enregistrés j'étais en train de remâcher quelques fenêtres sépias des nouveaux zan mon brave y en a un paquet à la cave il a souri...