petits pas, obstinations diverses
es vagues s’endorment pour la nuit un amoureux traîne ses ailes sur le sable je regarde la lune elle n’a rien à faire des humains l’amoureux ne sait rien de moi je suis le sable ondoyant sous ses pieds peut-être l’échelle montant de la mer vers la lune...
ux carrefours des possibles la vie les pointillés jamais ne cessent de naître et brillent et s’élancent projets après projets suspendus à l’éther raréfié de demain un pinceau de lumière matinal se risque de la fenêtre il ne rate aucun rituel quotidien...
llongé sur une traîne de feuilles mortes le ciel ondulant à portée de main se fondre là-haut pour embrasser l’ici-bas les feuilles séchées pleurent misère en vain allongée sur la terre une forêt croit durer ses racines au sol agrippées ses cimes au ciel...
n millilitre de parfum jouissance réflexe l’ado planétaire pratique la panspermie sur toute prise féminine connectable le corps inachevé adopte l’univers en expansion saoul de son propre désir s’impatiente au bord de l’ineffable miracle la paix vient...
uand la voiture est verrouillée prête à rouler chaque centimètre de temps quand les brise-larmes préviennent toute banquise prêts à recoudre l’impossible quand le monde n’est qu’un passage obligé la peau transpire l’amour les cortèges du désir déployé...
a chaussure et le caillou sans suspense sur la durée ce destin qui s'appelle moi trimballe un caillou au fond bien petit caillou dans une chaussure sans prix j'ai goûté la rosée j'ai caressé le vent j'ai volé des lèvres fraiches j'ai remâché mes habitudes...
ur l'écorce des chênes au bord du temps à hauteur d'homme en devenir qui passe voit des serments j'ai cueilli des brins d'herbe avec deux doigts cinq brins pour un homme fait j'ai comblé l'écorce avec de l'herbe l'herbe fraîche coupée glissée dans les...
ujourd'hui de pluie je doigt bouger je croâ m'envoler aujourd'hui d'hier je pense à plaies je remonterai les heurts aujourd'hui las je cale colle à terre aïe je vieux rien aujourd'hui de nuit j'ouvre les feux naître j'atteins lieu nez en
ne main traverse les cheveux d’une femme combien de quantas mélancoliques chavirent la soie brune versus blonde combien d’humains misérables naissent et disparaissent le temps d’une main le temps sans fin brun versus blond tu sais le bonheur de frôler...