petits pas, obstinations diverses
'est une figure foudroyante. Elle s'élève vers le ciel pour tout conquérir, puis ses lignes reviennent sur elles-mêmes, comme une boite qui voudrait se refermer. Une boite à petits ou grands démons ? Je n'en sais rien. Sa toile d'araignée de lignes pures,...
'écran clignote l'écran ondule l'écran appelle l’œil et le doigt savent ce qui est bon érectile science d'un plaisir infiniment contraint la vie déchainée là-haut tout au bout du tunnel des espérances là-haut point zéro là-haut point zéro résurrection...
ne braise explose la nuit soufrée l'ordure éveille les morts ourlés de glaires debout la vie debout les chaîneux debout les dents debout le cloaque des multitudes haranguent le ciel des voix parlent aux poignards des images lacèrent les chairs de haut...
e mag d'à peine 3 ans en est déjà à son trente-troisième numéro, si j'ai bien compté. C'est pas tellement le nombre des années qui compte, mais l'engagement dans la culture, celle qui tatonne avec les fragments et la sueur d'aujourd'hui, de tous ceux...
l fallait moins de temps à un poème Il fallait moins de force pour tendre la main Il fallait moins de sang pour reconnaître l'égal les lèvres de tes baisers sont sèches comme le maïs brûlé ton corps tremble et fuit sans rémission dans les soupirs de l'automne...
e matin me fait remonter en surface poisson de petite profondeur happé dans le liquide levant dans les ondes au premier jour du monde le nom du pêcheur je l'ignore le nom de l’appât je l'ignore le nom de la fin je l'ignore le bruit des eaux cascade doucement...
xpectoration : nettoyage pro domo - involution : tu en reviens toujours au fantôme que tu imagines être réellement - certification : post-mortem check-out time 08h03 GMT souffle bloqué en contre-chant caverneux dents figées dans le marbre plastifié yeux...
La revue bilingue Datura a bien voulu me faire une place dans son numéro 11. Que son deus ex machina, Walter Ruhlmann, en soit remercié. A lire, donc, entre autres textes talentueux en français et en anglais, les premières pages de ma bio, sous un angle...
uand le temps se love quand les heures ralentissent l'air moite une voix dit il fait beau entend le paradis retrouvé le balancement des ombres bouge mon corps mon sourire s'étire au bout des plus fines branches du saule c'est une harmonie solaire à dérégler...
u veux glisser dans l'écart douillet confortable adulte maître homme la clim' tricote des anges sans ailes la clim' soulève des plages californiennes souffre le climax homéostatique homme blanc crieras-tu enfin à l'aube du désert ? homéostatique homme-machine...