petits pas, obstinations diverses
hers ami(e)s qui me suivez, me lisez avec plaisir, je rencontre en ce moment des problèmes sur le réseau bien connu, dont je ne citerai pas le nom pour ne pas attirer son attention et avoir consécutivement de possibles problèmes. Quand je publie mes poèmes...
a nuit efface les fausses différences dans le soir quelque chose sait définitivement dans le noir quelque chose naît hier ne sera plus comme demain voudrait être dans le reflet tordu du goudron mon ombre rappelle la nuit je ne suis pas parti de point...
on corps regarde les autres corps manger courir s’épuiser gémir hors de la vie qu’ils pourraient ensemencer je regarde mon corps tout de chair dévêtu où erre-t-il avec les autres corps ? c’est une question de printemps le temps des questions innocentées...
a poésie contemporaine a fermé les yeux obturé les oreilles et tué les murmures la poésie contemporaine papote sous l’acier et les micros les faces gravées aux pixel près les sourires pré-vendus par IA les tranches de vie emballées sous haine les bouches...
J'essaye d'aller au-delà de la quatrième de couverture, sans doute pour tenter de vous dire ce qui navigue sous la surface de Dis-moi où va le silence. Aujourd'hui, je vous parle du style, qui est la signature de l'auteur et ce qui différencie une histoire...
’ai cru pouvoir laisser quelques traces sur le papier blanc assis à côté d’un cairn qui se dispute avec le ciel depuis quand les pierres nous invitent depuis quand j’ai pensé voilà ta sueur qui va s’incarner j’ai pensé écrire le jour le passé qui revient...
J'essaye d'aller au-delà de la quatrième de couverture, du simple résumé, sans doute pour tenter de vous dire ce qui navigue sous la surface de Dis-moi où va le silence. Et peut-être pour moi élucider un peu ce que je crée, tant ce qui sort de nous nous...
essinez une nation prenez tout le temps de l’Histoire ligne claire fusain tendre les teintes vireront lentement au rouge sang sous la pulsion maladive du bleu horizon effacez une nation prenez le peuple et toutes ses histoires ardeurs collectives amassées...
lors la machine tranche séparés la machine a tranché et l’une et l’autre main le peuple lâche son bonheur les mains éperdues au sol main gauche comme main droite à saigner les deux pareilles dans la non-vie sur le sol de ma tête un grand cadavre aujourd’hui...
j uste un chemin perdu juste un chemin perdu regarde-moi juste un chemin disparu juste un chemin disparu écoute-moi juste un chemin qui ne mène à rien juste un chemin qui ne mène à rien entends-moi juste un chemin qui a oublié juste un chemin qui a oublié...