l fallait moins de temps à un poème
Il fallait moins de force pour tendre la main
Il fallait moins de sang pour reconnaître l'égal
les lèvres de tes baisers sont sèches comme le maïs brûlé
ton corps tremble et fuit sans rémission
dans les soupirs de l'automne la distance est amère
l'être blessé
l'esprit délaissé
mendiants d'avenir
dans le parc endeuillé les fruits blets bercent les bourgeons
un homme gémit en souriant
un homme creuse ses plaies
un homme s'enchaine à son ombre
dans le cercle transparent ouvrir une porte ne brise plus aucune aile
dans le cercle transparent maintenant tu irradies sombrement
dans le cercle transparent ton corps à terre est à jamais en paix