ne braise explose la nuit soufrée
l'ordure éveille les morts ourlés de glaires
debout la vie debout les chaîneux
debout les dents debout le cloaque
des multitudes haranguent le ciel
des voix parlent aux poignards
des images lacèrent les chairs
de haut en bas coule le sang de l'immonde
nu devant ta maison ta porte ton âme ravagée
à tes pieds tes cris broyés
à l'avenir as-tu dit
à la vie as-tu dit
à la mort as-tu choisi
un temps pour l'espoir
un temps pour la nuit
un temps pour la rage
aime la fièvre
enfante le mort-né
déchire l'avenir
mutile les pendules
martyrise les prêcheurs
au monde de la mort
à la mort du monde
et tue et meurs
et meurs et tue
désespérance des espérances