je n’entends plus ta voix
ton visage tremble dans les couloirs du temps
à force émerge
dans le silence se lève
au-dessus des moments condamnés
à n’être plus
tes mains tes jambes tes seins
ta bouche tes yeux
ta lumière douce
ta voix s’en est allée
dans le silence
toutes ces voix derrière moi
désormais muettes
trop de silence
au cœur du bruit
de la machine qui respire
trop de silences oubliés
au cœur du bruit
combien sommes-nous
muets dans le bruit immense
de nos souffles épars