eu tendre est la lumière rose refermée sur des avenirs engazonnés
à moi les faibles je les dresserai
à moi la lie je la millésimerai
à moi les enchaînés je les déchaînerai
disait-il devant les espoirs qui comptaient bien briser les cieux boursiers
le nombre déborde les chiffres comme la lumière résout la nuit
un est une communauté qui veut apprendre à compter
la main se tend enchaîne ses boucles apaise le levain
voilà l’année en scène gonflée de tous ses poings
exit la règle d’or
les nombres magique sautent les années-misère
les rues gauches mènent toutes au cap d’espérance
La somme des chiffres formant un talisman à genoux devant l’année Cassandre, le jour
où le temps déviera, a dévié, du cours cardinal. L’année commence avec un et finit avec.
Le nombre tient la communauté nouvelle, on y tient. On n’a plus de nom et plein de
raisons, on ne regarde plus la Méduse agiter ses serpents, on marche sur 555 000 km² de
Champs-Élysées.
reste la suée de la pluie sur le trottoir
reste la nuit toujours grosse de phénix
reste un
reste neuf
reste huit
et encore un pour la route