ous les voiles la lumière patiente
mille milliards d’étoiles patientent dans la nuit
sous les voiles la lumière fermente
ils voudront arracher les voiles
leurs visages défaits saigneront sur les miroirs
ils voudront allumer les lumières
la nuit viendra sans pardon et les étoiles enflammées
l’univers cube d’acier surveille tout mirage en émergence
l’espace et le temps n’ont pas l’accès
l’univers est une parole d’airain
les vaisseaux victimes suivent la lumière
la lumière aime les voiles d’est en ouest du nord au sud
les vaisseaux rebelles écoutent les vagues comploter
le cube ignore le vent les voiles et les espoirs qui les gonflent
sa parole d’airain étouffe ses propres mots
la patience du cube est infinie
la mission innommée du cube est
silence
les voiles prospèrent sous le vent
il est temps d’aller
il fait un temps d’allées sans limites
dans le silence infini le vent résonne
les voiles claquent à l’unisson
il est temps d’aller
le silence du cube affale l’horizon
le vent ne connaît pas ses limites
l’infini est un parole vivante
l’horizon appelle les vaisseaux