a revue Pro/p(r)ose a bien voulu publier une de mes nouvelles.
Extrait :
Couché à trois heures du matin, il émerge la gorge en papier, l’haleine plombée. Le café n’a aucun goût. Il frise machinalement sa moustache qu’il porte façon hidalgo et allume le portable. Vous n’avez pas de message. Qui va lui écrire au fin fond d’une cité, d’un désemploi du temps qui ne compte plus les jours. Un jour, quelque chose va changer, pourtant. Espoir informe, faille ou échappée, il ne sait. Ce n’est pas inscrit sur les deux bancs plantés sur la place, en bas de sa tour. Ni dans le ciel plombé, ni dans son corps qui ne manifeste à peu près rien d’autre qu’une lourdeur épuisante. Mais c’est vrai, il le sent au creux de son estomac, comme le bourgeon d’un avenir en gestation. Sublime ou horrible. Ça va changer. Il passe à la salle de bains...La suite : Triptyque