petits pas, obstinations diverses
Par alainLasverne
ochers enfouis au fond des eaux
noyés sous le ciel gris de toute éternité
les vagues malaxent des boues remontées du fin fond des temps
la peur sait que ses tremblements ne soulèvent nul écho
la plage n'est plus
le sable crisse là où demain se décolle d'hier
la mer revient à elle-même
emporter ramener
emporter parasols et chateaux
ramener les étrangers de chair à leur boue
le vent ne piquera plus personne
la plage n'est plus
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