ne fillette cantonnée sous un masque
gravure de mode d'un temps saturé
elle joue et je passe, je sais qu'elle sait
bulles de savon dans l'espace froissé
mourrir si tôt et vendre à la lune un dernier rictus
savent-ils l'infinie persévérance de l'invisible
ceux qui avancent les pieds soudain ailés vers la dernière porte
la lumière n'est que celle du jour qui pousse ignorant des lendemains
l'homme gris assis juste au bord du trottoir tremble
son histoire pleure sans répit au-dessus de la casquette retournée
les conseils d'administration du déconfinement par petit temps
ignorent les solitudes explosives, ignorent les flammes affamées
au pied du môle la mer envoie des signes désordonnés
aux cailloux usés j'adresse aussi d'un pas pensif
mes espoirs millénaires mes désirs-brandons
dans le jour plein lève le bras pour tout ce qui est encore à sec