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petits pas, obstinations diverses

carré

 

carrées amulettes gouttent sous le poids de la gravité. La gravité se cogne au ciel comme les méduses se fondent au sable.
Dans les reflets de mon enfance perdue, nagent encore des restes d'amulettes étirées par le temps.

 

Sais-tu qu'il y a dans l'impeccable forme carrée une dernière défense ?
Contre le désordre miraculeux de l'amour qui entre sans frapper. Contre la misère dans les yeux de ta vie. Contre celles-la qui, peut-être, sont parties chercher de l'or ou peut-être finir avec d'autres ce que tu n'étais pas destiné à.

 

Tu n'aimes pas les poésies carrées, les poèmes avec accoudoirs, ces glaires de gamins gavés, auxquelles toi-même, parfois tu rends grâce. Car, dans l'impeccable carré il y a une dernière défense.

 

 

Sur la plage on ramasse des coquillages qui n'ont rien à faire là. Alors, ils écoutent le vent. Sar la plage on ne dessine pas des carrés mais des rectangles. En tissu. Sur la plage, on a les yeux bronzés par les belles qui passent. Sur la plage. Finalement, sur la plage.

 

Sur la plage, finalement, on ramasse des coquilles sans âge.
Le vent n'en a rien à faire des coquilles creuses et des carrés invités. Le sable, seul le sable l'inspire.

 

 

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