'allonger là, au milieu du blanc
Oser, déposer son corps lourd
Là, tout peine n'a plus de réalité
Vide blanc
Aussi bien accueillant
Aussi bien indifférent
Sans passé, sans présence
L'éternité infuse sa plénitude
Nulle ombre ne saurait l'infecter
Devant le blanc nos cœurs savent
Tout est possible
Sa miséricorde dissout déjà
Tes scories
A chaque instant
Sa grâce
L'horloge désaffectée
Offre son magnanime mystère
Sans obligation
Sans contrepartie
L'étrange gloire en ses plis
Couronne l'expérience
Magnifie l'innocence
De ceux qui s'y abandonnent
Les purs et les impurs
Vivants et morts
Drapent de blanc le renouveau espéré
Comme la fin qui les navre.