ombien pèse le cheval de Troie troué demandent les papillons
au marges de l’apesanteur les gouttes de sang font taches
le cheval creux attire la ville à lui
les choses brillent dans l’ombre à leur façon
pourquoi se prennent-elles pour des hommes demande un papillon
pourquoi les hommes imitent-ils les choses répond le vent d’est
avancer pas à pas en riant
immergé dans l’air pur la gravité s’annule
le cheval inerte a lié les ailes de Troie
à force d’être présentes les choses troublent
Troie gît sous pesanteur fatale
un faux cheval a dessiné sa mort
le souffle concentré des papillons peut stopper le décompte des balances
il suffit d’inspirer pour ne pas monter sur elles
les yeux clos murmure le vent
ceci n’est pas un cheval certifieront les choses
très tard ou trop tard