et toi François
et toi Louis
et toi Charles
et toi Bernard
la peine se dépose au fond
pourquoi et comment avez-vous
êtes-vous toujours
et moi
comme vous
la faute est sans recours
au-dedans comme au-dehors
la sphère est vacante comme la lune
mes yeux touchent encore vos visages
mes oreilles retracent vos voix
vos voix rayées
vos visages figés
dans la sphère tournent à peine
voulez-vous mes amis cueillir avec moi
une fois encore voulez-vous
grain par grain
de temps de misérables souvenirs
roulés lissés dispersés
vers la fin opaque
dans la dernière ronde des grains
avec moi
voudrez-vous