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petits pas, obstinations diverses

Promesses, impunité et présidence

Promesses, impunité et Président

 

Promesses, impunité et Président'hyper-réalité qui nous surplombe nous inonde de promesses dont les plus informulées ne sont pas les moins immenses, comme le sourire de Macron, le pin's de Gattaz, ou l’œil impérieux de Moscovici.

Il faut bien gaver l'imaginaire du français qui n'est pas grand-chose, de peur qu'il se prenne pour quelque chose et commence à éteindre ces doubles de lumière qu'on projette sur sa vie pour vivre un peu, à son tour, loin des clichés, des Duhamel, des Galtzi et des Décodex.

 

Hors de l'hyper-réalité, donc, il y a vous et moi, et le capital depuis toujours. On l'oubliait celui-la, et c'est exactement ce qu'il espère. L'hyper-réalité, il la crée, l'alimente tous les jours, c'est pour mieux s'en abstraire et agir, loin des mirages et des promesses.

 

 

 

Le capital n'en fait aucune de promesse, sauf l'hilarant Gattaz qui avait juré un million d'emplois. Surprise, il n'y a aucune création d'emploi, sauf les emplois habituellement créés dans le mécanisme ordinaire d'ajustement débauche/embauche.

 

 

 

Mais le plus remarquable, que personne appartenant au bunker marchand ne remarque, c'est que personne ne demande de promesses au capital. Ni de comptes, d'ailleurs.

 

 

 

Alors qu'on exige, comme l'impayable Gattaz, que les chômeurs soient espionnés au jour le jour et rendent compte de chaque euro des fortunes qu'on leur accorde, des fois qu'ils n'en profitent pour aller gaspiller leurs millions en des contrées paradisiaques.

 

Est-ce qu'on exige des patrons qu'ils rendent le moindre descriptif de leur tas d'or, de leurs C.A ? Et de ces bénéfices qui partent en grande partie vers la face sombre du monde, au côté de celui du crime organisé ?

 

Est-ce qu'on demande à ces personnages dont la colossale fortune augmente au moins de 10%/an qu'ils ouvrent leurs coffres-forts, leurs livrets de placements ? Est-ce qu'on exige d'eux, sous peine de suppressions des subventions, aides, facilités, primes, terrains et lignes de transports pour leurs futures entreprises, qu'ils déballent illico leurs factures et financements divers, leur menue monnaie et leurs millions, qu'ils nous disent, enfin, où est passé l'argent pour que cette boite-ci, cette firme-là, soient délocalisées, fusionnées, vendues, fermées ? Pour qu'on balance au ruisseau les gens, comme des ordures ? Pour que quelque professionnel de coups tordus vienne voler le matériel et l'exfiltre vers un territoire où l'indigène se paie encore à coup de piécettes ?

 

 

 

Non, jamais. Aucun journaliste, aucun politique ne demande jamais une perspective détaillée, une promesse ferme, encore moins une assurance et jamais au grand jamais le détail de ses dépenses à un patron, un PDG, un gros actionnaire. Comme jamais on ne sanctionne les abus structurels de cette coterie pendable.

 

 

 

Et Macron, le sémillant président des français qui l'ont élu, qui refuse l'étiquette de « Président des riches »...

 

Il aurait fallu commencer par refuser les chèques du gotha des impunis, M. Macron, l'hébergement Internet du Medef, il aurait fallu au minimum ne pas être un bourgeon de l'ex-président, il aurait fallu arrêter de se pavaner dans le pipole.

Il aurait fallu tant de choses, à commencer par être bien né et avoir vécu là où c'est froid, là on ne compte plus sur rien et encore moins sur les médias ou les présidents en pâte à modeler.

 

Débute le compte à rebours avant écroulement.

 

 

 

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V
Même si j'avoue ne pas être d'accord à 100% avec vous, je trouve votre point de vue intéressant et réfléchi
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