poète prénom Arthur
une face accrochée au levant
une face enfoncée dans le couchant
marées sociales
et montent
les marées sociales
et montent
calme blanc dérivé rouge sang
Arthur trempait son esprit dans la rue fauve
l’heure des marées n’échappe pas au poète vif
au poète dans les remous de son univers
Arthur des fièvres communes sous la plume
je n’ai pas assez capté pour vivre suspendu
je ne suis pas assez à l’heure d’aujourd’hui pour être dedans
pas assez mareyeur pour être repêché
j’ai de sérieux trous de vers dans le fond de la mer
allez signe-moi l’ab-solution Arthur
je n’ai plus que du sang à perdre