Des machines
simples, d'avant les
ordinateurs et les
tablettes. Des
machines mentales.
Ils fonctionnent
comme l'oeil d'un
objet bien postérieur,
la caméra. Ces petits
carrés jaunes ont une
fonction première,
celle de rappeler le
cahier d'école, ou le
calendrier.
Tous ces espaces évidents,
aujourd'hui presque oubliés, qui convoquent le passé, le temps où les choses servaient
encore aux
desseins obscurs des hommes. On les appelle Post-it. Dans un présent parallèle à celui
des horloges numériques, je les use. Ils portent aujourd'hui encore mes
sensations et mes impressions, dans un monde qui ne ne nous appartient plus tout à fait
et qu'il est urgent urgent de redessiner à la mesure humaine.
Encore quelques poèmes Post-it à écouter là