e savais que tu étais malade quand je suis parti te retrouver
Je le savais, parfois le monde se révèle sans explications et sans créance
J'ai laissé les questions, j'ai oublié les raisons et je t'ai rejoint
Un brin de soleil m'a accueilli au fond de l'appartement
Et ta voix pour maîtrise, comme un nuage dense
Ton visage d'ange ne souriait pas, peut-être
Parce que tu me connaissais comme je te connaissais
Déjà nous étions liés dans le temps du rêve
Rien que de nécessaire dans l'étrangeté de l'amour
Rien que d'obligé dans notre présence mutuelle
L'un à l'autre nous portons souci
Et si ce n'est la plus douce, la plus sereine des existences
Et si nous n'ignorons pas que tout cela ne peut finir sans peine
Nous prenons soin de nos regards, de nos mains, de nos paroles enlacées
Parce que je ne saurais survivre s'il me fallait un jour
Regarder ta tombe à mes pieds
Pareil pour toi, ma belle, pareil pour toi.