petits pas, obstinations diverses
Par alainLasverne
ous, les dragons aux portes du soleil
Vous savez ce que j'en pense
Pas de quartiers, pas d'atermoiements
Dans la lumière des vignes ensanglantées par l'aube
Dans les diktats aveuglants de l'impérieux zénith
Dans les soirs ourlés de sombres regrets
Pas de quartiers, pas d’atermoiements
Nous ne nous arrêterons pas, nous n'y songerons même pas
Vous les dragons aux portes du soleil
Vous savez ce que j'en pense
Qui n'est que ce que nous pensons tous
Dans les champs endeuillés de récoltes avortées
Dans les rues orphelines de nos cris d'enfants
Dans les crèches et les cimetières
Pas de quartiers, pas d'atermoiements
Nous lèverons comme sève primordiale
Nous nous répandrons comme miel
Nous innocenterons le monde de vos méfaits
Vous savez que je ne plaisante que dans le secret de mon cœur
Vous, dragons aux portes du soleil
Vous savez, alors tremblez
Nous inventerons une autre lumière tissées dans les ombres fatales
Nous parcourons la terre pour y faire des trous de ciel violets
Nous lirons l'avenir dans le crescendo de nos rires et le sel de nos larmes
Pas de quartiers, pas d'atermoiements
Il est trop tard pour vous apprendre l'incertitude
Il est l'heure de vous briser en morceaux éperdus
Il est temps de brûler les dragons
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