onsieur, je ne voudrais pas donner leçon à votre Grandeur, mais
Monsieur, sachez qu'il est un homme avec deux bras, deux jambes, et
Monsieur, notez son œil inventant les possibles, l'ombre douce des bois autour de sa tête, comme
Monsieur, la peau noyée des femmes quelque part part dans la grotte où il vit depuis toujours
Monsieur, il n'avait ni bourse, ni position, ni entregent de sécurité, sauf
Monsieur,, sa volonté d'arracher les nuages au ciel pour en paver son chemin, avec
Monsieur,, celle qui aimerait l'homme qu'il fut avant que
Monsieur, il touche là, devant vous à l'étrange, ses os morts, son regard de poupée brisée, sauf
Monsieur, la douleur qui passe par-dessus, vous la voyez peut-être, regardez bien, ainsi
Monsieur, ses mains repliée sur du rien, parce qu'il n'a rien, en quelque sorte, je sais
Monsieur,, c'est difficile à
Monsieur, il n'a pas assez travaillé sans doute et le trottoir est bien bon de supporter sa puanteur, avec
Monsieur, les regards et les pieds qui parfois dérapent sur sa jambe allongée, et
Monsieur, quelques mains qui nettoient sa sébile. Pourtant
Monsieur, je lui ai répété qu'il fallait se rendre utile, alors
Monsieur,, plus besoin de sébile, plus besoin d'afficher ses plaies et de se vautrer, et
Monsieur, je crois que ses neurones encore propres avaient réfléchi la lumière que j'apportais, mais
Monsieur, un autre habitant du trottoir qui n'avait pas entendu votre conseil
Monsieur, l'a tué peut-être devrions-nous partir les cinq minutes du planning ou vous pleurez encore
Monsieur, deux minutes, d'accord.