petits pas, obstinations diverses
Par alainLasverne
e n’aime pas le silence contraint
le silence qu’on méprise dans les bas-fonds de soi-même
alors j’arrache les mots de haine
j'exhume les mots d’amour
revient tôt plutôt que tard
le silence a sa place
le silence sur ma face contrainte
je sais bien défaire en silence
je ne veux plus voir à terre
moi comme un silence à sa place
la liste des haines découragées dégorge une lente bile
combien de temps l’aurore
l’aurore est-elle un moment du silence découragé
ou peut-être dans les forêts ravagées de nos vies
brûle une parole inouïe qui saurait des hommes tous les mystères
ma république pleure des larmes de silence
ma république en tas de billets souillés
ma république de valses brisées
ma république d’espoirs rendus aux ruisseaux
silence
visage de nos âmes
tes serments achèvent l’espoir
il est temps de profaner le sacré
il est temps de brûler les silencieuses facades
il est temps de revenir à nous
à pleines paroles la vie peut s’étreindre
il n’est d’espoirs ouverts que d’avenirs embrasés
Thème Magazine © - Hébergé par Eklablog