u coin de la rue des soupirs réanimés
la où s’affalent les matins d’été
l’enfant attend un croissant de lune
peut-être un copain du dimanche des quatre jeudis
vient celui qui ne connaît pas la ville sanguine
sa mission est d’ordre inhumain
l’enfant ne reconnaît pas les théories et les armes de désolation massive
il attend une poétesse qui maîtrise la marelle
l’arrivant sourd de l’envers-monde
là où les images fusionnent les ADN
son parcours est crypté niveau magie fluo
l’enfant ne pleure pas encore même si la pluie
avec la poétesse il patiente pour ce qui monte sans nom
elle est lui comme lui est là pour détruire tout ce qui suinte
le poids puis la lame les rituels
et la mort toujours du côté de la gravité
la rue des soupirs dans le flot sale ignore l’enfant
le matin se désole l’enfant est encore à naître
l’enfant viendra
ébrécher tous sourires fatal
l’enfant est là
pour la vie 1 2 3
la mort préfère les grands nombres