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petits pas, obstinations diverses

La fleur au fusil ?

La fleur au fusil ?

 

La fleur au fusil ?'OEI n'est pas vraiment composée d'animaux.

Il serait pourtant facile de le croire si l'on prête attention à ces matamores à écharpes roses ou bleues qui n'auront jamais le courage d'aller jusqu'où les mène leur purin : prendre un fusil et un casque pour faire autre chose que postillonner pour le micro ou le buzz en soulevant les haines, en boostant les controverses les plus minables, en appelant en permanence à la suppression de la réflexion, de la responsabilité, de la coexistence pacifique des communautés comme des peuples, en organisant et votant les cadres théoriques comme les formes pratiques de la mise au pas, du bâillon, de la militarisation de l'espace social, de la fabrication fasciste d'un pays en guerre.

 

Un pays, faut-il le rappeler, de plus en plus exsangue, affublé d'un chef qui ne sait lui-même où il ère dans ses mensonges permanents et ses échecs patents, sa soumission insupportable à l'union européenne des banques et au cartel de Washington.

 

 

 

Ces maximalistes élus reprennent l'héritage historique brun, se placent dans la droite ligne de cet imperium nauséabond que construisirent il y a bien longtemps les puissances civilisatrices* des bons sauvages.

 

Il se trouve que l'OEI le sait, qui revendique, à côté des délires religieux, sa volonté de revenir sur la création de toutes pièces par les puissances coloniales d'états arabes au mépris des populations. Territoire morcelés qu'on nationalisa stricto sensu, dont on écrasa l'histoire et les volontés de souveraineté avec la constance du mépris allié à une poigne de fer. Ainsi la mise au pas depuis plus de deux siècles, de ceux qui ne comprennent pas qu'ils doivent nous comprendre, travailler à nous satisfaire et fermer leur bouche, cette mise en coupe réglée n'aurait rien à voir dans le conflit, elle ne serait ni problème majeur, ni obstacle aux solutions pacifiques nécessaires...

 

 

 

Alors criminels déterminés, prêts à toutes les sauvageries sont les terroristes qui ont endeuillé Paris et Saint Denis. Mais oser faire l'impasse sur leur mémoire et leur histoire d'horreur à conter, à venger, à surpasser, c'est s'interdire l'objectif qui devrait central, la paix, c'est fermer la porte à une résolution réelle et durable d'un terrorisme que les pays occidentaux ont fabriqué.

 

Les terroristes islamistes sont aussi êtres humains qui se rappellent l'histoire serve qu'on a plaqué sur leurs avenirs. On les a nié, on les a pillé, on a tué ceux qui résistaient, on les a exploités à mort et parqués avec la plus grand indifférence des décennies durant au nom de la France, de l'Allemagne, etc. Jusqu'au XXème siècle où est arrivée la glorieuse Amérique qui n'a fait qu'amplifier ce travail de méthodique domestication à échelle de peuples.

 

Alors leur figure de leur Dieu est sanglante et prête à tout, mais qui a chargé la vengeance, qui a armé la haine ?

 

 

 

Et tout cela n'est rien dans le contexte chronique de misère, profonde misère de ces pays arabes. Pendant de celle du Mali ou du Nigeria où prospère Boko Haram, sur le pillage impuni des ressources grâce aux dictateurs aux ordres.

 

 

 

Nous n'extirperons pas le terrorisme avec les moyens qui l'ont créé. La guerre n'écrasera pas les causes de la guerre. L'appétit privé de l'Amérique, sa pathologique obstination à imposer ses règles, ne déchaînera que plus de haine à terme. Demain ce n'est pas 129 victimes que nous, alliés de cette honte planétaire durable qu'est la colonisation prorogée, aurons à subir, mais des milliers.

 

Même un Dominique de Villepin, portant fleuron de la Caste, tout en arrogance et éducation coiffée, reconnaît que nous allons vers un désastre.

 

 

 

Avec deux dommages corrélatifs peu soulignés. D'abord une austérité renforcée. L'argent qu'on fera exploser sur les populations syriennes où vont se glisser les terroristes, creusera les déficits publics français et laissera la misère prospérer.

 

Deuxième léger inconvénient, les ressources qui seront englouties dans la guerre n'iront pas non plus à la transition vers un monde écologique que la COP12 est censé lancer. La dead-line sera donc dépassée et nous foncerons allègrement vers un monde à +4°. La fleur au fusil ?

 

 

*On écoutera avec bonheur ce rappel historique sur la colonisation, concocté par l'érudit et humoristique Polemix

 

 

 

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É
Les mots sont durs et désespérants, la solution est où ? y en a-t-il seulement une ? Comment trouver le chemin de la paix autrement que par les armes ? Une assemblée pourie, je veux bien mais elle est élue.. Une situation que l'on a rendue inextricable peu à peu comme un ouvrage malsain, que l'on a laissé fignoler. Aujourd'hui nous crions au feu ! au feu !
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