’en va le ciel les yeux fermés
adieu toi la féroce dompteuse de tickets
adieu toi l’horrible profanateur de Big Mac
adieu toi le répugnant menteur des jours fériés
comprend rien à toutes ces fourmis déboussolées
le ciel caresse ses nuages effilochés
le ciel disperse les horloges bloquées
le ciel ouvre grand ses échos au fier soleil
là-haut dans l’introuvable horizon
les amitiés s’éteignent sans bruit
tu sais pose juste un doigt sur mon front
sans attendre la clarté ou les ombres
tout engourdi de mon immense peine je suis
dans un appartement clos
je regarde en douce le bleu rêveur
il n’ouvre même pas ma fenêtre