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petits pas, obstinations diverses

Ça porte un nom, mais lequel ? IX

 

Ça porte un nom, mais lequel ? IX a France, l'Univers, les Temps sont en danger. La Haine est de retour. La haine avec un H comme Hiroshima. Ville hier riante, peuplée de bancs, d'amoureux et de moines très zen, aujourd'hui réanimée d'ombres à l’affût de la lumière. Elle s'appelle désormais H. Ce qui évite toute confusion. Quoiqu'il en soit, la Haine décérébrée, malsaine et pandémique germe dans les territoires hostiles à la française république. Sus à la Haine, hextirpons-la, héliminons-la par l'hexacte conformité des mots et des actes. Hécrasons, enfin, l'immonde, que dis-je les cancrelats copulant en cloaques sensibles et cosmopolites, sous la Vérité et sa divine lumière. AaaaaMen.

 

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La politique est seulement perceptible, dicible, aujourd'hui par les mots de l'absence. L'absence, mère des souvenirs, ordonnatrice des pleurs véritables. Elle ne pousse pas sur les compost philo-composites, elle méprise les deuils visibilisés, elle rit des monétisables conciliations.

Personne ne veut d'elle, mais tous ceux qu'elle serre dans ses bras la reconnaissent. En secret, ils tentent de s'habituer à sa présence, faire avec l'immense miroir qu'elle pousse devant eux.

Un jour, ils s'éveillent, ligotés au creux des images déposées par l'absence. Bras, jambes et cœur empêchés. Ils crient, hurlent même, à mi-voix. Personne n'entend. Les docteurs appellent ça haine de soi. L'absence sait.

 

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