a poésie veut rejoindre l'essence
marche au petit matin dans les prés mouillés
la rosée picore ses chevilles
le soleil lève un doigt rougeâtre
elle est là où l'aube trouble les amoureux
elle est là où les chiens gémissent en taquinant les poubelles
bleu vert
tendre son
épiphanie maniaque
les sens endeuillés cherchent du signe frais
cherchent le pic de la péninsule d'extase
assez des étoiles mortes
les poètes au museau parfumé
collent au cul des symboles sexys sans attache
ô temps ô mémoires ô mimesis ô bandaisons
tout fait poèt si le doigt
rejoint le clito syllabus sapiens
ok j'extrapole j'extravague j'entrave je fouette
ordinaire est l'avancée de la mer toujours rappelée
en automatique reconnexion
mais du fond de l'eau trouble
remontent de parfois sibyllines parfois perles
si tu as le duende