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Alain Lasverne.

Alain Lasverne.

petits pas, obstinations diverses


Publié depuis Eklablog

Publié par alainLasverne sur 1 Mai 2025, 10:40am

« Je » (suis) un poète contemporain vient de naître comme série. En voilà la teneur, la raison, ou plutôt l’envie profonde.
Je est un autre enfoncé dans la vase du présent. Les mots exorcisent sa peur, son affaissement. Poète, pourquoi, comment ?… La question est mal posée par la prêtrise d’une rationalité en faillite. Dos aux mur. Contemporain, je suis là, je vois, je vis comme je meurs. Je cueille des fleurs fanées, je cultive des arbres de plastique avec soin.

 

 

je suis un poète contemporain

atomique

aujourd’hui poète explosif

quelle est la beauté du monde sous champignon ?

contemporain des esprits engorgés

je suis une immense fuite

combien de mots dans l’abyme

je jette je jette

je pioche des soleils dans mon portable

pour tenir mal

quelques sourires perdus sous-marinent encore dans les rues

un poète un saumon une branche cassée

je bourgeonne hors saison

je parle d’amour sous les mots usés

ma pierre ne fait pas de mur

elle voudrait surprendre quelques trous dans le réel

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B
sommes nous un mur, ou simplement une pierre, mur potentiel ?<br /> <br /> Les mots sont-ils des "big boy" aux effets dévastateurs ?<br /> comme le dit Marshall Rosenberg : Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)<br /> <br /> À nous de choisir ?<br /> <br /> En tant qu'auteurs (ôteurs ? hauteurs ?) ou/et en tant que lecteurs
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A
Oui, les mots sont importants comme disait (je crois) Marie Cardinal... Et ils sont des murs et des fenêtres, je crois.

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