L’homo poeticus indique notre nature. Destinés à rêver, destinés à créer, destinés à aimer et à craindre, destinés à hanter le temps imparti et mourir enfin.
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ous embrassons les vagues
nous embrassons les mouettes
nous embrassons les daurades
nous embrassons le sable
nous embrassons les galets
nous embrassons le phare
mais les vagues
mais les mouettes
mais les daurades
mais les le sable
mais les galets
mais le phare
mais le temps de la nuit ne s’embrasse pas
la nuit du temps passé ne s’éclairera pas
mais quel jour perdu est-il rue de la révolution trahie ?
mais qui peut planter le bois et la flamme
au cœur du verre et de l’acier
mais qui ranimera le phare sans horizon
mais qui fera voile à rebours du temps atomique
l’avenir est une chambre d’échos illisibles
pour nos yeux noyés dans le fracas du présent
comment gonfler les voiles trouées
comment flotter sur le monde à sec
comment dire ce que nous sommes
avec des mots-méduses