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Alain Lasverne.

Alain Lasverne.

petits pas, obstinations diverses


200 gifles à la Gauche

Publié par alainLasverne sur 31 Août 2014, 09:27am

 

200 gifles à la Gauche00 députés ont signé un blanc-seing à une politique que Blair et Aznar ne renieraient pas, que le Médef applaudit, qui tétanise l'UMP débordée sur sa droite. Les points saillants de ce torchon.

 

1 (voir texte en dessous) " Le non  cumul  des  mandats". Citer ce point comme exemple de renouveau dans la vie des institutions est tout simplement fallacieux, la très grande majorité des cumulards n'ayant pas accepté et encore moins abandonné leurs multiples casquettes.

 

2"Le débat entre godillots et déloyaux n'a pas de sens" Pétition de principe autoritaire. Dire que ce débat n'a pas de sens, c'est dire que les deux termes de l'attitude d'un élu PS sont "godillot" ou "déloyal". C'est faux et dangereux.  Il n'y a pas de soutien inconditionnel à avoir comme "godillot".. Sinon, on tombe dans la morale FN, "le chef a toujours raison", ou dans la secte, dans le communautarisme qui privilégie l'appartenance à l'adhésion."Déloyal" participe de la même monnaie, d'une sorte de cohorte religieuse et dévouée à son maître. Inadmissible dans la République politique, citoyenne.

 

3 "Le cap de la politique est fixé, nous l'assumons". 3 Quel cap ? Cette présidence, ce gouvernement n'arrête pas de changer de direction. Un jour il veut peser sur l'UE et en particulier la chancelière Allemande, le lendemain il cède à tout. Un jour, il excommunie l'impôt, le lendemain il augmente la TVA et baisse les prestations sociales qui bénéficient aux soutiens, au socle de la gauche normalement, les pauvres.
Assumer ? De tourner le dos aux électeurs, de leur faire un bras d'honneur en tablant sur l’absence d'élection jusqu'en 2017, de piétiner les valeurs, les acquis, l'indispensable politique sociale de la gauche, le nécessaire abandon d'une politique de privation inepte pour une population qui perd en pouvoir d'achat, en travail et en filets sociaux chaque jour depuis tant d'années ?
Bref, continuer à bouffonner dans les médias, avec chaque mois un sûr et gros salaire qui tombe pour laisser se noyer le peuple français, désespérer l'attente d'une gauche à la hauteur de ses objectifs comme de nos espérances. Se renier jusqu'au point où dans la rue tout le monde regrette le "bon temps" de Sarko ? Se vendre corps et verbe à l'entreprise qui licencie, délocalise dès qu'elle le peut, se goinfre d'aides sans payer de retour ceux qui la font vivre ? C'est tenir un discours, une posture de dictateur Médef en hurlant partout que c'est l'entreprise qui crée la valeur, tandis qu'on gèle les salaires des serviteurs de l'Etat, qu'on bloque les salaires déjà minables du privé ? C'est supprimer partout des postes, là où se jouent la vie et la mort, là où vont ceux qui ne sont pas, comme un député socialiste, chouchoutés en clinique privée ? C'est ça "assumer", continuer la barbarie de la racaille UMP, préparer un boulevard aux Front National ?

 

4 "Nous agirons à chaque moment pour que les inflexions sociales en faveur des plus fragiles soient prises en compte." 4 Bien sûr, oui...En crucifiant les démunis, les malades et ceux qui payent leur trajectoire sociale dans les tréfonds, en arrachant à la Sécurité Sociale ses financements, en la conduisant sans cesse à ne pas remplir sa mission, en rendant les aides très difficile à obtenir, comme les allocations, les pensions, les remboursements divers, en jetant les malades mentaux en prison, en maintenant les lois fascistes du précédent squatteur élyséen - peine plancher, récidive, notamment -, ou en stigmatisant les étrangers, en les traquant comme le dernier des Cameron, bref, en faisant du FN qui ne dit pas son nom...

 

5 "Nous sommes conscient d'une désespérance sociale". Vous n'êtes conscients que d'avoir le pouvoir, d'être si heureux de l'avoir et d'en abuser de la pire des manières.
Vous écrasez vos militants pour sélectionner et protéger quelquess poulets hors-sol qui ne savent rien de la vie et de ses difficultés, qui n'ont rien à voir avec l'immense majorité des français, car ils sont d'abord couvés par un cacique local, comme la plupart des ministres et grands responsables aujourd'hui, avant d'être propulsé de poste en poste, de plus prestigieux, rémunérés, salués. L’ascenseur social est en panne, même dans votre caste ultra-privilégiée. C'est dire combien vous pouvez vous rendre compte du malheur que vous infligez à votre propre peuple.
Allez voir ces cages HLM sordides, ces gens qui ne peuvent même plus acheter le nécessaire chez les trafiquants de malbouffe qu'on appelle hypers. Allez faire le plein en oubliant la baisse aussi insultante que ridicule que mit en place le Président - pour quelques semaines à peine...-, allez faire réparer vos chaussures durée garantie deux mois, allez acheter les costumes en polyester déformables en une semaine, allez vous faire radier au Pôle, allez traquer les sorties gratuites, allez bouffer de la merde télévisuelle à pleins seaux grâce à la canaille du CSA, allez compter, compter et compter encore chaque matin, et vous dire que de toute façon le mois suivant sera pire que le précédent. Allez vous faire tailler l'avenir en pièces par les canailles patronales, qui déjà vous ont ruiné l'indépendance et la santé, canaille que vous chérissez au prétexte totalement risible qu'ils créent de l'emploi. Et crevez ensuite, en silence, dans le canapé.

Vous n'êtes rien, si ce n'est un vide attendant d'être rempli par du courage, de la dignité, de la volonté. Bref par toutes ces qualités que les gens du peuple possèdent parce qu'ils sont là où vous ne serez jamais. Dans la rue, dans la vie.

 

 

 

 

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