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Un virus nommé Macron
Un petit mot d'un poète fatigué et exaspéré, après deux mois d'inquiétude et d'involution forcée par un « gouvernement » qui est à la République des valeurs et des égaux ce que Tramp est à la lucidité et la démocratie.
eux mois, deux mois de confinement qui ne semblent être que le prologue de la dislocation sociale d'un pays maintenu sous jet d'eau glacée permanent. Chronologie d'une stratégie de reprise en main.
Laquelle est toute entière au service d'une économie mortifère soutenue mordicus par un président qui a volé son élection – au sens où il n'aurait jamais dû accepter le poste, avec seulement 13% des français qui ont réellement voté pour lui –
La présidence de l’État français à délibérément rejeté les fondamentaux de son action constitutionnelle de prévention, pour la santé de la population.
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Macron n'a jamais voulu pallier les fautes gravissimes de Hollande, et particulièrement de la ministre Touraine, qui a ouvert un immense parapluie pour s'exonérer de ce dont elle était responsable, continuant dans la mortifère excuse à la Fabius « responsable mais pas coupable ». Macron a été plusieurs années ministre de Hollande, il savait, il l'a laissé déployer, de fait, une impunité dont il profite. Les loups mangent entre eux, dans les meilleurs gamelles.
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Macron n'a jamais tenté de remettre en route un service de protection par rapport aux épidémies. Il n'a jamais reconstitué le stock nécessaire de masques, mieux il a laissé détruire par millions ceux qui avaient échappée aux hauts-fonctionnaires criminels qui sévissent en haut de l’État, tous acquis à l'économie de Marché.
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Macron a négligé délibérément les alertes épidémiques. Buzyn et autres l'ont averti, il est resté dans son calcul politique sordide – les municipales et autres volontés de manipuler et d'étouffer la révolte populaire en cours.
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Macron a menti en lançant la fable des masques « inutiles » avec sa garde médicale – certains pontes de la médecine répondront, j'espère, devant les tribunaux pour avoir violé le serment d'Hippocrate, sans doute pour des accointances grassement rémunératrices – et les médias officiels, au-dessous de tout, particulièrement les chaînes en continu, encouragées par le silence incroyable de la CNIL et du Conseil « supérieur » de l'Audio-visuel. Deux instances innofensives, qui nous coûtent beaucoup d'argent, pour rémunérer des guignols couchés devant le Monarque, quand ils ne l'encouragent pas.
Une fois le "masque inutile" devenu intenable, virage à 180°. Le Président et tout le personnel étatique central ont maximisé la menace virale pour faire tenir le confinement que leurs mensonges, et leur criminelle inaction antérieure avait rendu nécessaire, toujours avec des responsables de chaînes continues qui ont organisé en images et témoignages la peur, comme elles avaient organisé la diabolisation des Gilets Jaunes. Là encore, dans le silence minable des (ir)responsables de la CNIL et autres appendices de la dictature en marche.
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Macron est passé d'un traitement du virus par-dessus la jambe, à une « guerre » contre un ennemi tout-puissant. Dans les deux cas, le propos était irresponsable et dangereux. Premièrement il a poussé les gens à ne prendre aucune précaution particulière, ce qui a maximisé la présence et la nuisance du virus. Deuxièmement, il a permis à Macron et son sbire de l'Intérieur à faire comme toujours un traitement fasciste de la situation subitement gravissimme. Maltraitance, surveillance sordide se sont succédées, dans les quartiers populaires évidemment, au point qu'un milicien en bleu, gradé, vient enfin d'être sanctionné de quatre années de prison ferme, par une Justice qu'on avait vu à plat ventre comme la justice de Pétain, au moment des Gilets Jaunes.
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Macron, au lieu de pousser de toutes ses forces à acquérir et/ou fabriquer masques et enzymes de test, a carrément refusé toute tentative de la population pour proposer des masques en série faits maison, ou par des usines reprofilées à cette fin. Il n'a pas voulu non plus en acheter avant la dernière limite, avant que ne deviennent flagrantes ses reculades ;
D'autant qu'il apparaît que l’État avait conservé des millions de masques que certaines administrations continuaient jusqu'à ces derniers temps à faire brûler, alors que les populations hurlaient à cor et à cris contre le manque de masques.
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Macron a refusé, contre toute évidence, un médicament simple et très efficace aux stades légers de l'infection provoquée par le corona : la chloroquine. Et autres traitements alternatifs. Ou plutôt, suprême rouerie d'un appareil d’État complètement vérolé, voué à mentir et violenter les populations, il a autorisé la chloroquine pour les stades les plus graves de l'infection virale, alors que tout le monde sait qu'à ce moment ce médicament est déconseillé et inactif, voire dangereux.
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Macron a diligenté le ministricule de l'Intérieur pour encore et toujours intervenir de manière fasciste, en maltraitant la population. Circulent nombre de témoignages vidéos des violences de ce qu'on ne peut qualifier que de Milice d’État totalitaire, et de contraventions pour irrespect d'un confinement confinant à l'emprisonnement pour les habitants des quartiers pauvres, démunis dans des appartements vieux et délabrés.
Pour résumer, Macron a refusé d'acheter ou de fabriquer les moyens de protections et les moyens de soins. Bref, Macron a refusé de soigner les français, pour cacher son comportement d'ultra-libéral fanatique et pour favoriser les entreprises qui viennent faire de l'argent sur la mort, avec l'aval d'un « homme d'Etat », et de ses complices, Castaner notamment, Buzyn et dernièrement Veran. On citera Carrefour qui multiplie par dix, à la vente, le prix où elle acquiert les masques.
Ainsi apparaît en pleine lumière la « gestion » tout simplement catastrophique de cette crise par un président dont le rêve monarchique de transcendance s'est crashé à jamais. Elle est symptomatique du fonctionnement non seulement délirant, mais extrêmement dangereux de l'économie de Marché.
De ce point de vue, il est clair que ce président « élu », a mis en danger la vie d'autrui et doit en répondre d'abord devant la Haute Cour de Justice, puis les tribunaux qui devront clairement faire un exemple. Ce qui devra être suivi d'une dissolution des Chambres qui ne représentent que le Marché et l'immense violence qu'il se permet pour honorer le contrat livré naguère par G. W. Bush, ancien président des USA, « Notre mode de vie [celui des ultra-riches] n'est pas négociable ».
Malheureusement, ce mode de vie a un corollaire que même les plus aveugles et/ou désinformés commencent à voir : le mode de vie des ultra-riches rend non-négociable la mort en masse des pauvres.
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