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L'aube qui vient
Parce que l'époque est ouverte sur le pire...
l'aube, nous sommes
A l'aube de ce qui n'a pas de nom
Dans nos rêves universels d'enfants perdus
Nous avions des lueurs filantes et des étoiles
Tombant sur nos sommeils ignorants
Aujourd'hui l'aube se lève
Que saurons-nous encore ?
Moins qu'un enfant perdu
Que serons-nous encore ?
Quelque chose que l'aube sale sait
Je voudrais vous dire que Nous
C'est juste la caresse du vent
Du vent qui vient doux et tendre
Après un de ces jeux d'enfance
Mille ans et quelques roses, il durait
Nous, c'est peut-être le souvenir
Simplement, le souvenir
Il ne sait rien, lui, le souvenir
Il nous ramène à nos fragments
Il nous aime comme nous le voulons
Prions, quoique ce soit
Prions pour que demeurent nos rêves
Dans la nuit que nous sommes obligés
Obligés de nommer aube.
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