Aperçus et sensations en soirée post-départementales

u le président de la région qui va disparaître – hte normande – reconnaître la perte des deux départements qui vont, de toute façon, disparaître. Entendu le même alléguer avec une rhétorique novatrice qu'il « faudra continuer à avancer nos projets et contrecarrer la politique de l'opposition », ou quelque chose dans cette trame mitée.

Vu le fil débilitant des chaînes en continu continuer à ne rien dire ou presque sur l'abstention, sauf les formules convenues, « grande gagnante de cette élection ».

Vu un E.T. du PS saluer la chute du FN. Laquelle, relative, ne signe que la prise de conscience que le système est embaumé désormais, le FN entamant lui aussi la descente dans cette mort imagée.

Vu les chaînes nationales majeures renoncer même à ces interminables débats ou les questions ineptes alternent avec les fausses oppositions.

Vu quelques marionnettes de Gauche se réjouir de quelques miettes, vu déjà leur visage prendre l'aura malsaine de la représentation qui n'est, aujourd'hui, que la figuration du vide étranger qu'est fondamentalement le Pouvoir.

Vu Sarkozy parler en langue étrangère d'une victoire à la Phyrrus en retenant désespérément les tics de son corps épuisé de feindre la vie depuis tant d'années.

Vu, demain, les remous de ces glaces perdues de l'Arctique noyer les pieds puis la tête de Valls, ou autre intelligence artificielle asservie.