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Comme s'il existait une clé
ans l'ordre du monde présent, s'enveloppent les hommes comme les monuments
De couches fallacieuses on couvre la buée des souffles sanguinolents
La vie, elle se faufile en tortillant des hanches, affamée de chair nouvelle
La vie, une fois repue, elle file en catimini rejoindre Sablier son compère
Dans les palaces du monde présent, s’esclaffent les maudits, inaugurant de nouvelles pensées d'airain
Leur éteignoir permanent occulte la bave, le fiel et l'ordure
La mort, elle se pavane en discrets filigranes sur les parchemins gonflant dans leurs mains
La mort, elle sait appuyer là où ils sécrètent ruine et chaos
Renverser l'ordre des choses vers les gens, moi je ne demande pas
Mieux c'est d'accord, mais comment trouver le pourquoi initial du moins ?
Entre les volutes de quelques chants, soudaine lévitation fait croire
Entre les mots inspirés on pourrait déployer quelques ailes inédites
Toi comme moi, retombes sur le sol ténébreux sans lunette de vision partagée
Je cherche toi qui recherche son moi parmi tous ceux qui ne veulent pas de nous
Pendant que la sphère des désirs engrosse les limbes faute de terre où vraiment s'imbriquer
Pendant que cette mort redoutée demeure l'intangible témoignage de notre existence commune.
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