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Au large
oéland, la mer vole avec toi dans la ville,
laisse le goudron et les hommes enclavés
plane au-dessus des raisons et déraisons
je peux voler moi aussi
je sortirai mes ailes
j'ai encore du duvet
souffle, regarde, il est tout blanc
alors nous danserons entre les nuages
goéland, les toits balancent
ivres d'envie d'ouvrir les demeures
fini les murs, fini les îles
coulent les barrières au travers du ciel
j'irai avec toi au pays où les hommes dansent avec l'avenir
les casques et les lances s'effritent au contact du vent
fini cet étrange fantôme qui vient chaque matin aspirer la vie
sans boussole, nous perdrons ce pesant incube.
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