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Pourquoi la littérature ? A son tour Giorgio Agamben s'est attaqué à ce mystère. La grande littérature repose sur un manque. Reste à savoir lequel. Une lecture à faire avant ou après Bourdieu et autres tenants d'une définition "sociale" du langage.
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à-bas, la montagne tolère des milliers de fourmis sur ses flancs
Pyrénées plus sauvages que ne le croient les processions
La lumière y cogne parfois la tête à perdre l'équilibre
L'espace distend la mesure
Le roc sabote le pied
Méfiez-vous d'un lac au-delà des caillasses ordinaires et de la chaleur tempérée
Là-bas, la beauté perfore les défenses
Le promeneur bredouille dans une langue qu'il croyait oubliée
La rive d'en face est proche du fou, compagne de la nuit qui bien trop tard fondra sur lui
Agenouillé sur ces roches épuisés de n'avoir pu rouler vers cette eau suspendue
Lumière donne, lumière cogne
Lumière n'irrite pas un instant les nefs de glace planant sur l'azur inversé
Où est la berge du temps, où sourd l'humide liseré de l'immensité, où se cache la clé de mon humanité ?
Désunité d'espace, glacis temps coulant dans la lumière
Œuvre de vérité
Je te respecte autant que je t'admire
Maintenant je reviendrai tête haute vers ta lumière
Ne croyez pas qu'il n'est pas de prix à payer pour voir
Vous plongerez les yeux au fond du lac
Comme moi, jamais vous ne remonterez intact.
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Ça vous regarde incarne à la télé le débat public, avec C dans l'air. Mais jusqu'à quel point est-il public, ce débat, au sens de fait par et pour l'agora ?...Vue transversale sur une émission où la parole ne fait pas obligatoirement débat ni ne s'utilise forcément à armes égales.
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e que disent les gens n'a ni queue ni tête
Je vois leurs bouches défaites
Leurs pensées réelles volettent sur leur visages
Invisibles, impalpables, tellement évidentes
Ce que disent les gens que j'aime me fait pleurer
Je peux dessiner leur peine si j'écarte les mots
Leur éternel souci ne peut s'appeler que mélancolie
Invisible, impalpable, tellement présente
Ce que dit le monde autour de moi
Je le vois sur mon visage écrasé
Ses désirs forgés à feu et à sang n'ont rien à faire de moi
Inaudible, insignifiant, tellement absent.
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Cible d'une intrusion lente depuis plus de quarante ans, les Mutuelles n'auraient plus aujourd'hui que la peau solidaire sur les os. L'Union Européenne, peu étrangère à cette infiltration, abat l'une après l'autre les barrières du Code de la Mutualité au principe de la concurrence "libre et non-faussée". Ce, de manière accentuée depuis 81, avec l'action décisive d'un certain Rocard.
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